Drôle d'endroit. ( avec qui veux : libre )

Je suis maintenant dans la forêt, et pour longtemps on dirait. Ça ne fait pas longtemps que j’y suis alors que je croyais la connaître. Depuis que je suis monté dans ce bateau tout m'est inconnu et plein de surprises ! Ma vie devenait en permanence nouveautés, je devais tout de même trouver un lieu pour passer une nouvelle nuit. Il était tôt, j'avais encore du temps, enjambant chaque tronc et évitant toutes les ronces piquantes. Je suivis un chemin sombre dans la forêt qui me paraissait de moins en moins amicale. L'ores était toujours lumineuse et chaleureuse. Mais ici, c'était si diffèrent ! Je commençais à me demander si j'avais eu raison de venir ici. Mes jambes me portèrent sans que je m’en rende compte vers un lieu beaucoup plus lumineux que n'importe quel endroit de la forêt. Les rayons du soleil allaient prendre racines dans la terre seulement dans cet endroit, si pur. Une violente énergie se dégageait de ce lieu. Tellement dur à supporter que j'en tombais pratiquement à genoux. Toutes ces graines d’énergie semblaient se calmer et enfin couler du ciel vers la terre en passant sur les arbres et les banches, comme de l'eau qui coule. Tous devint plus claire dans mon esprit, et plus simple, j'avais bien fait de partir finalement. Mais j'avais quelqu'un à aller chercher plus tard sûrement. Les lieux si clair m’apportaient courage et confiance en moi-même. Une présence me troubla, je me retournais...

[plutôt court... mais il faut bouger ! ]

Correction by Marc

J'étais dans la forêt depuis quelque jours à peine et j'avais rencontré certains habitant. On m'avait défendu de chasser la licorne comme je le voulait et cela me frustrais de ne pas avoir eus ma proie. Jamais je n'étais rentré bredouille d'une chasse. Mais au bout de deux jours de courses, je m'étais rendu à l’évidence que je ne la retrouverais pas, même en utilisant tout mon savoir. Je poursuivais donc un autre gibier pour me nourrir car le peu de provision que j'avais pris chez Selenna était épuisé. Je poursuivais donc un cochon sauvage, bien plus petit de ceux de mon pays, d'ailleurs, ici il les appelle sanglier. Je me fichais du nom, cette proie me donnera suffisamment à manger pour les deux prochains jours. Je le traquais depuis le lever du soleil, je l'avais aperçu du haut de l'arbre où j'avais dormis par sécurité. Il était malin et savait se cacher lorsqu'il était en danger, mais je finirais bien par l'attraper.
J'étais perché dans un arbre à renifler la brise pour trouver son odeur lorsque j'entendis des craquement de branches. Je me déplaçais silencieusement et regardais au sol. Une jeune fille se déplaçait prudemment dans la pénombre de la forêt. Elle avait des vêtement de ville, ce qui me surpris. Les habitant de la ville ne s'aventuraient jamais aussi loin. Je décidais de la suivre, je trouverais bien autre chose à manger, ma curiosité étant plus forte que mon estomac.
Je la suivais donc en silence depuis l'abri que m'offraient les arbres, certes pas aussi grands que ceux de mon pays. La lumière se fit soudainement plus dense et je dû fermer les yeux, le temps de m'y habitué. j'avais une vision nocturne plus puissante que la moyenne mais quand la lumière apparaissait d'un coup, ça me brûlait les rétines. Je les rouvris une fois habituer à la lumière. Nous étions arrivé dans un grand espace ouvert où le soleil plongeait directement ses rayons dans le sol, c'était magnifique. Je descendis silencieusement de mon arbre et m'approchais de la fille qui s'était aussi arrêté devant ce spectacle.
Je m'approchais doucement lorsqu'elle se retourna brusquement, semblant avoir peur de moi. C'est vrai que pour les gens de la ville, mes vêtements pouvaient paraître insolite. Un pantacourt en toile m'arrivant aux genoux, une chemise simple, mon sac en bandoulière et mon arc dans mon carquois avec mes flèche passer dans mon dos.
Je m'arrêtais. Elle me disais quelque chose, elle devait avoir douze ans. La lumière se fit soudainement dans mon esprit, elle était dans le même collège que moi. Je ne faisais pas beaucoup attention aux autre, mais elle m'avait semblé spécial lorsque je l'avais vu arriver en sixième l'année passer. Mais je ne parlais jamais avec personne et les autres me lançaient toujours de drôles de regard. Je reculais légèrement en disant, dans un français approximatif (dois-je rappeler que je suis nul dans cette langue) :

- Mais... Tu es en cinquième collège non ? Que fais-tu là ?

Je ne souhaitais pas qu'elle m'oblige à repartir, j'adorais cette forêt.

Ce que je vit, c'est un sanglier partir dans une direction suivit par une autre fille. Elle avait vraiment l'air sauvage on aurait presque dit une bête à la façon de chasser le pauvre sanglier. Il y avait pas que Aïwenn et Esteban, il semblerait qu'il y ait pas mal de monde dans cette mystérieuse forêt. Celle ci s'arrêta est demanda :

- Mais... Tu es en cinquième collège non ? Que fais-tu là ?

Étonnant qu'elle me connaisse je ne voyait pas du tout qui c'était. Je la relooka du regarde, elle avait l'aire de vivre aussi dans la forêt.

- Mmm... Oui, mais qui es tu ? Et comment le sais tu ?

C'est vrai que ça ne devait être facile de savoir que je venait de la ville. Même si mon pantalon commençait a prendre des teintes verts, mes habits étaient presque neuf. Mais elle... c'est habits étaient plutôt basique et pas en très bon état. D'où venait-elle ? Comment me savait-elle tous ça ? Je cherchais toujours ou est ce que j'aurais pu la voir ... Non pas au collège, c'est pas possible. Je voyais son visage au milieux de la foule du collège, est ce le fruit de mon imagination ?

Elle me dévisagea, semblant me reconnaître et en même temps ne pas savoir qui j'étais. Il est vrai qu'au collège je me faisais toujours discrète, mais à la récréation, tout le monde ou presque me remarquait à cause de ma fâcheuse habitude à monter dans l'arbre près du muret et aussi à cause de mon tatouage. Je souris malgré moi à ses questions et dis, presque amusé :

- Je suis Naëlia. J'étais en troisième, jusqu'à ce que je vienne ici. Tu sais, l'étrangère.

C'est comme ça que m'appelait la plupart des personnes au collège. L'étrangère, comme si j'étais quelqu'un dont il faut se méfier. je me souvenais encore du jour où les troisième avaient tenté de m'expliquer la civilisation dés mon premier jour d'école. Je ne m'étais pas laisser faire bien sûr et le nom de Sauvage m'avait été attribué. Je m'étais habitué et maintenant c'était L'étrangère.
Je regardais rapidement la course du soleil dans le ciel et remarquais qu'il était presque midi. Mon estomac grogna et je m'assis sur le sol en ouvrant mon sac. Je le retournais mais il n'en sortit rien, mon estomac grogna encore. Il fallait vraiment que je trouve à manger. Je regardais autour de moi, flairant l'air et utilisant mon ouï supérieur à la moyenne pour repérer quelque chose.
J'aperçu finalement un lapin qui nous regardait discrètement derrière un buisson. je dis :

- Attends ici, j'ai trouvé quelque chose à se mettre sous la dent.

Je me levais sans attendre et m'enfonçais dans les fourrés, je pris mon arc et grimpais à un arbre avec l'agilité d'un singe. Je me dirigeais discrètement vers le terrier. Le lapin était sur ses gardes, mais je savais parfaitement me fondre dans le paysage et m'imprégner des odeurs du coin. J'encochais une flèche et tirais rapidement. La flèche atteignit sa victime dans le coeur. Il mourut rapidement et sans souffrir. je sautais de l'arbre et sortais mon couteau de ma ceinture avant de dépecer l'animal et d'enterrer ce qui ne se mangeait pas. je fourrais la viande dans mon sac et ramassait ma flèche avant de la nettoyer et de la ranger avec mon arc dans mon carquois.
Je retournais ensuite auprès de la fille en ramassant du bois sur le chemin. Je m'assis en posant le bois et en sortant de ma poche mes allumettes que j'avais volé, faire un feu avec les moyen traditionnels prendrait trop de temps. J'allumais un feu avant de mettre une grand pierre plate dessus et d'y placer la viande. Pendant qu'elle cuisait, je montrait le sol près du feu à la fille et dis :

- Installe-toi. Comment tu t'appelle déjà ?

Je lui souris tout en surveillant la cuisson du lapin. Il devait y avoir pas mal d'animaux dans le coin, c'était un excellent terrain de chasse.

- Je suis Naëlia. J'étais en troisième, jusqu'à ce que je vienne ici. Tu sais, l'étrangère.

Je cherchais dans ma mémoire mais rien de claire me venait à l'esprit. Et puis les troisième... Pour moi ils étaient que des grands ados mal finis tous plus débile les uns que les autres. Et je redoutais de devenir comme eux ! Et cette Naëlia ne me disait rien. J'avais retenu du collège une seule personne, Éléonore. Je l'avais abandonnée sur le rivage et je m'en voulais terriblement. Cette Naëlia avait tous simplement l'aire d'un sauvage comme Aïwenn. Mais Aïwenn avait l'aire ... plus sociable. Naëlia était vêtu de fripes déchirés plus ou moins.

-Je ne me souvient pas trop... Moi c'est Lucile si tu ne le sais pas déjà.

Sans crier gare, elle se mit à renifler sauvagement les alentours. Elle n'allait vraiment pas bien dans sa tête, pensais-je. Puis elle se fixa dans une direction. Elle me dit les yeux pétillant d'appétit :

- Attends ici, j'ai trouvé quelque chose à se mettre sous la dent.

Surprise par cette réponse je la regarda avec des grands yeux ronds et lâcha :

- Pardon ? Mais ça ne va pas cher toi !

Mais trop tard elle était déjà partie. De loin je la vit tirer un lapin... la pauvre bête. Elle revint avec l'animal dans les mains et me proposa :

- Installe-toi. Comment tu t'appelle déjà ?
-Lucile...

Elle cuisit le lapin à la broche, je ne pensais pas qu'on pouvait faire ça...eurk ! L'odeur de l'animal griller me fit un haut le coeur. Sans attendre je partir vomir dans un coin. Je ne pouvais pas manger ça... Après avoir sauver des animaux en tout genre il faudrait que j'en manger. HORS DE QUESTION !! Je retourna vers Naëlia et lui dit :

-ça à l'aire bon... mais je n'ais vraiment pas fin. c'était a moitié vrai puisque l'odeur m'avait coupé l'appétit. Bon ben ... Merci je pense que je vais y aller...

[je propose que tu me retiennes. qu'en penses tu ?]

Elle s'appelait donc Lucile. Je fouillais dans ma mémoire, il y en avait bien une au collège. J'étais tout de même étonné qu'elle ne me connaisse pas. Elle semblait plutôt mal à l'aise avec moi et semblait penser que je ne tournais pas rond. Je dis, avec un sourire tranquille :

- Désolé si je te parais rustre. Mais ça fait quatre ans que je suis partis d’Amazonie et la forêt est vraiment mon élément.

Elle ne sembla pas très bien une fois que j'eus ramené le lapin, pourtant c'était bon et je ne cuisinais pas si mal que ça. Je lui dis d'un ton rassurant :

- Ne t'inquiète pas, il n'a pas souffert. Et puis, si ce n'étais pas moi ça aurait été un renard. Chez moi nous respectons les animaux et la nature sans pour autant nous priver de viande.

Je le fis cuire adroitement jusqu'à ce qu'il soit bien cuit pour éviter les vers solitaires. Lucile partit un moment avant de revenir en s'essuyant la bouche. Je lui tendais un morceau, mais elle refusa en disant qu'elle devait partir. Je soupirais avant de lui demander :

- Tu ne veux pas rester un peu ? Je n'ai rencontré presque personne depuis que je suis là.

Je montrais mon bras pour trouver un sujet de conversation. Il y avait toujours mon totem intacte et propre. Je faisais bien attention à ne pas abîmé le brassard avec le dessin de l'aigle qui m'avait était donné l'année de mes neuf ans. Je dis :

- Tu vois ce totem, c'est la preuve qu'à neuf ans je suis devenu une chasseuse confirmée.

Je souris avant de retourner à mon lapin. je demandais, juste pour être polie :

- Tu es sûre de ne pas en vouloir ? C'est délicieux.

- Désolé si je te parais rustre. Mais ça fait quatre ans que je suis partis d’Amazonie et la forêt est vraiment mon élément.

Rustre c'est le cas de le dire. Je venait a peine d'arriver dans la forêt que je tombe sur une sauvage. Je me voyais déjà en devenir une a mon tour. Je ne suis pas sur que c'est ce que je souhaite. Enfin quand on regarde Aïwenn elle a l'air de bien le vivre et elle est moins "rustre"au première abord. Sa ne me dérangerait pas d'être comme Aïwenn. Je regardais malgré tout le lapin avec dégoût :

-eurk !
-Ne t'inquiète pas, il n'a pas souffert. Et puis, si ce n'étais pas moi ça aurait été un renard. Chez moi nous respectons les animaux et la nature sans pour autant nous priver de viande.

Elle n'avait pas tord moi aussi j'adore la viande. Mais celle que je mangeais ne ressemblait pas à un animal. C'était de la viande sous vide on ne savait même pas ce qu'on mangeait. Alors que la on voyait clairement la tête du lapin et toute ses formes, en plus il y avait la peau a enlever ! Je voulait partir mais elle me retient :

- Tu ne veux pas rester un peu ? Je n'ai rencontré presque personne depuis que je suis là.

Je resta alors et ajouta :

-Moui... mais je ne touche pas se lapin !

Pourtant je senti mon ventre se tordre dans tout les sens et me faisait souffrir. J'essaya de penser a autre chose, et là Naëlia entama une conversation :

-Tu vois ce totem, c'est la preuve qu'à neuf ans je suis devenu une chasseuse confirmée.
-Neuf ans ?! Une chasseresse ?! ... Confirmé ?! Mais c'est du délire !
Après ses explication elle me re demanda :
-Tu es sûre de ne pas en vouloir ? C'est délicieux.
Mon ventre n'en pouvait plus, sans plus attendre je lui fit signe de la tête que finalement si. Je me résignais, après tout il était mort et je n'y pouvais plus rien. Quand elle me donna un morceau je me jeta dessus sans aucune autre forme de procès.

-Mmmmm, Mais ché bon cha !

Elle semblait hésité à ester, mais finalement elle revint. Je souris et faillis rire de sa remarque sur mon statut. Je dit en souriant d'une oreille à l'aure :

- Je crois te l'avoir dis non ? J'ai grandis en Amazonie, prés du fleuve. Dans mon village, c'était les filles cuisinaient et les garçons chaissaient, point c'est tout. Mais je n'aimais pas rester sur place à faire des nattes ou des choses dans ce genre. Un soir, j'ai volé l'arc de mon frére et je suis partie seule en forêt. J'ai passé la nuit à m'entraîner au tir. Peu avant l'aube je suis retourner chez moi. J'avais sept ans, mes parents n'ont rien remarqué de mon manége durant trois mois. J'ai finis par tuer ma premiére proie, mais un garçon du village m'avait vu. Il m'a ramené au village et dit au ancien avec quel dextérité je maniais l'arc. Ils n'ont pas accepté au début que je parte avec les expéditions, mais il a plaidé ma cause et ils l'ont autorisé à me montrer les rudiments de la chasse. Il avait à peine un an de plus que moi, mais il n'était pas encore désigné come chasseur. J'ai d'ailleurs eus mon totem avant lui. Il s'appelait Berani.

Je souris à ce souvenir, nous avons passé tellement de journées à chasser ensemble. Ça me manquait un peu d'ailleurs. Je sortais rapidement de mes pensés, le lapin allait être prêt, je prit une des brochettes improviser et proposer à Lucile d'en prendre, son estomac répondit pour elle lorsque je l'entendit grogner aussi fort qu'un sanglier en rute. Je ris et lui tendit un morceau de viande. Elle l'attaqua avec férocité et nous mangions en silence. De plus, elle qui ne semblait pas apprécier la viande fraîche et préféré la viande industrielle, elle trouva ça délicieux visiblement.